lundi 12 mars 2007

Emission "5 ans avec vous ..." avec Ségolène Royal
sur M6 le 11/03/07





Ségolène Royal :
Ségolène Royal : "5 ans avec vous...", M6 - kewego



vendredi 9 mars 2007

Rencontres de Chamagne
Nous étions 97, le 23 février, à la salle du lavoir pour découvrir Ségolène au travers des dires de chacun, au cours d’une soirée mémorable. Nous serons plus nombreux le 23 mars pour aborder les thèmes suivants :
- Aménagement du Territoire et Environnement dans le Canton
- Projet culturel et mouvements associatifs
- Handicap , personnes fragiles et éducation
- L’Emploi et l’Economie
- Les Libertés Publiques.

Et si c'était elles ...

Ségolène Royal rencontre les syndicats.


Ségolène Royal a reçu les secrétaires généraux des deux principales confédérations syndicales françaises, François Chérèque de la CFDT et Bernard Thibault de la CGT. Elle avait reçu quelques jours plus tôt les organisations patronales Medef et CGPME, et les syndicats CFTC et Unsa. Elle recevra dans les jours qui viennent les syndicats FO et CFE-CGC"La réforme de la démocratie sociale constituera une de mes priorités".Elle constate "une convergence" de vues avec les partenaires sociaux sur la nécessité de "réformer le dialogue social". "Il faut moderniser la France au regard d'un dialogue social respectueux" et "faire de la qualité du dialogue social un facteur d'efficacité et de productivité de l'entreprise". La candidate socialiste est "convaincue qu'un pays moderne du point de vue du dialogue social est un pays efficace sur le plan économique", expliquant que "le progrès social" n'était pas antagoniste "avec le progrès économique". Elle se prononce pour des "compromis sociaux, bénéfiques pour les salariés comme pour les entreprises" et ajoute que "l'Etat devait assurer le bon équilibre" du dialogue entre les deux. Ségolène Royal rappelle qu'elle souhaite une "sécurité sociale professionnelle, une sécurisation des parcours professionnels" qui mette "les salariés à l'abri des mutations difficiles" tout en permettant aux entreprises "d'être compétitive pour affronter la concurrence internationale". "L'Etat doit être le garant de ce nouveau modèle".Elle déclare que les salariés seront "conviés à adhérer aux organisations salariales", il n’est "pas acceptable qu'un salarié ait peur d'adhérer à un syndicat".

Ségolène Royal prend de nouveaux engagements envers les intermittents.


"Je prends l'engagement, une fois élue présidente de la République, de demander aux partenaires sociaux de se mettre autour de la table pour une nouvelle négociation collective dans un cadre élargi, avec des conditions clairement posées par mon gouvernement à l'agrément d'un futur accord". Ségolène Royal souligne "l'urgence sociale et culturelle" à sortir de ce conflit. Elle estime que le nouveau protocole d'accord "en voie d'agrément" ne remet pas en cause "les fondements du mauvais accord de juin 2003" et "ne permet pas la mise en place du système « pérenne et équitable » maintes fois annoncé". Ségolène Royal entend faire porter la négociation future sur plusieurs points: -la mise en place d'un système réellement pérenne et équitable qui replace les annexes 8 et 10 de la Convention Unedic au coeur de la solidarité interprofessionnelle. -le retour aux 507 heures en 12 mois, pour les artistes comme pour les techniciens, avec date anniversaire fixe. -l'incitation forte afin que les entreprises culturelles et audiovisuelles qui emploient des intermittents pour des fonctions permanentes, transforment leurs contrats en CDI. La candidate socialiste annonce qu'elle ouvrira "un chantier de réflexion autour des métiers culturels et de la formation des artistes".

Ségolène Royal, est la mieux placée pour rassembler.
Entretien de Dominique Strauss Kahn dans Le Monde.

Dominique Strauss Kahn écarte toute possibilité d’être le premier ministre de François Bayrou : " Cette question ne se posera pas. Je suis un homme de gauche et l'union nationale, telle que la propose François Bayrou, ferait avant tout l'affaire des extrêmes. La France a besoin d'une majorité de gauche." Il poursuit : " en mettant sur le même plan le PS et l'UMP, il est injuste sur le passé et inopérant pour l'avenir. Est-ce que cela en fait le meilleur candidat pour battre Nicolas Sarkozy ? Je ne le crois pas davantage. Il ne peut ni ne veut rassembler l'ensemble de la gauche, or c'est nécessaire pour battre Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal, parce qu'elle n'est pas centriste mais occupe une position centrale, est la mieux placée pour rassembler. "" Il y a à montrer que la gauche que Ségolène Royal veut incarner, et moi aussi, offre un nouveau visage ." "la droite et la gauche structurent notre pays. Qui ne voit aujourd'hui qu'il y a deux manières de faire évoluer la société française dans la mondialisation. La gauche moderne que représente Ségolène Royal, et que je défends, vise à concilier une nouvelle vision de la création de richesse et de la réduction des inégalités."

François Hollande sur France Info.

Il souligne "la grande indécision" des Français.

"Que faut-il faire, commenter ou agir ? Il faut agir en étant clair sur les enjeux"

Il résume "le choix" qui s'offre aux électeurs : "soit c'est la continuité, le non changement, c'est Nicolas Sarkozy, soit c'est le faux changement, c'est François Bayrou", dont les propositions ne sont pas "vraiment différentes de ce qui a été fait depuis cinq ans". "Son bercail, sa famille, c'est la droite".

"La candidate du seul changement possible, c'est Ségolène Royal"

François Hollande rappelle que l'UDF et l'UMP géraient ensemble les municipalités et assemblées locales. "Je ne connais pas une ville, un département, une région où l'UDF aurait changé d'alliance et serait venue conforter des majorités de gauche". Lors des élections municipales à Bordeaux, en octobre 2006, "l'UDF est venue en renfort d'Alain Juppé" en faisant "liste commune" avec lui.

Il commente ensuite l'engagement de Nicolas Sarkozy de créer, s'il est élu président, un "ministère de l'immigration et de l'identité nationale".

Cette annonce est "un constat d'échec" de la part de Nicolas Sarkozy, "ministre de l'Intérieur depuis cinq ans". "Il a fait voter deux lois sur l'immigration et maintenant, il nous annonce une nouvelle loi et un nouveau ministère".

"S'il s'agit de contrôler les flux migratoires, le ministère de l'Intérieur y suffit. S'il s'agit d'assurer l'intégration, le ministère du Travail qui est responsable de la population y suffit".

"Immigration et identité nationale, je crains vraiment que dans cette campagne - il y avait déjà suffisamment de signes - Nicolas Sarkozy soit dans un flirt poussé avec les thèses du Front national" de Jean-Marie Le Pen".